Le Struthof est un écart de la commune de Natzwiller au sud-ouest du département du Bas-Rhin. Le lieu est resté tristement célèbre pour avoir accueilli le seul camp de concentration et d'extermination installé par les nazis sur le territoire français, l'Alsace-Moselle étant alors annexée au Troisième Reich.
Le camp du Struthof est opérationnel du 21 mai 1941 jusqu'à son évacuation par les SS en septembre 1944. Le camp est libéré par les Américains le 23 novembre 1944. Il comprend aussi des dizaines de kommandos, camp de travail annexes.
Le nombre total de prisonniers est estimé à 40 000, originaires de différents pays comme la Pologne, l'Union soviétique, la France, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Norvège.
Le camp était principalement un camp de travail mais il contenait également une chambre à gaz et un four crématoire.
Comme la population féminine du camp était très faible, seules sept femmes SS servirent dans le camp (alors que les hommes étaient 600), et quinze dans les camps annexes. Leur rôle principal était de garder les rares femmes qui étaient amenées au camp pour des expériences médicales ou pour être exécutées. Le camp a donc entraîné des femmes SS qui se rendirent plus tard dans les camps de Geisenheim et de Geislingen dans l'ouest de l'Allemagne.
Le travail intensif, la malnutrition et les mauvais traitements par les gardiens SS provoquèrent environ 25 000 morts. Quatre d'entre eux étaient des femmes exécutées ensemble le 6 juillet 1944. Diana Rowden, Vera Leigh, Andrée Borrel et Sonya Olschanezky étaient des agents de la Special Operations Executive, un service secret britannique.
Parmi les détenus célèbres, on note l'écrivain slovène Boris Pahor.Une chambre à gaz fut utilisée du 11 au 19 août 1943. 57 hommes et 30 femmes, tous Juifs, sont envoyés de Birkenau pour y être assassinées avec des sels cyanhydriques dans le but de disposer de leur squelette pour l'Institut anatomique de Strasbourg. Cet institut était alors dirigé par le SS-Hauptsturmführer, le professeur August Hirt. Une personne ayant été exécutée par balle pour rebellion, ce sont 86 personnes qui ont été tuées par Joseph Kramer dans la chambre à gaz aménagée en contrebas du Struthof. La chambre à gaz fut par la suite utilisée pour 15 expériences sur le gaz phosgène par le virologiste Otto Bickenbach sur des détenus de droit commun et des Tziganes. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, 108 résistants du mouvement Alliance sont exécutés d'une balle dans la nuque.
Après son évacuation par les SS, le camp devient un centre provisoire de détention pour prisonniers de guerre et collaborateurs. À partir de 1946, il se remplit de jeunes condamnés des cours de justice, tous âgés de moins de 21 ans. S'y entassent environ 2000 personnes, anciens de la Légion des volontaires français, de la Division Charlemagne, du Parti populaire français, du Rassemblement national populaire, du Parti franciste, auxiliaires de la Gestapo et fils de dignitaires du régime de Vichy et de la collaboration. Parmi eux, on peut trouver Pierre Sidos, futur créateur des mouvements d'extrême droite Jeune Nation, Occident et Œuvre française.
Le nombre total de prisonniers est estimé à 40 000, originaires de différents pays comme la Pologne, l'Union soviétique, la France, les Pays-Bas, l'Allemagne et la Norvège.
Le camp était principalement un camp de travail mais il contenait également une chambre à gaz et un four crématoire.
Comme la population féminine du camp était très faible, seules sept femmes SS servirent dans le camp (alors que les hommes étaient 600), et quinze dans les camps annexes. Leur rôle principal était de garder les rares femmes qui étaient amenées au camp pour des expériences médicales ou pour être exécutées. Le camp a donc entraîné des femmes SS qui se rendirent plus tard dans les camps de Geisenheim et de Geislingen dans l'ouest de l'Allemagne.
Le travail intensif, la malnutrition et les mauvais traitements par les gardiens SS provoquèrent environ 25 000 morts. Quatre d'entre eux étaient des femmes exécutées ensemble le 6 juillet 1944. Diana Rowden, Vera Leigh, Andrée Borrel et Sonya Olschanezky étaient des agents de la Special Operations Executive, un service secret britannique.
Parmi les détenus célèbres, on note l'écrivain slovène Boris Pahor.Une chambre à gaz fut utilisée du 11 au 19 août 1943. 57 hommes et 30 femmes, tous Juifs, sont envoyés de Birkenau pour y être assassinées avec des sels cyanhydriques dans le but de disposer de leur squelette pour l'Institut anatomique de Strasbourg. Cet institut était alors dirigé par le SS-Hauptsturmführer, le professeur August Hirt. Une personne ayant été exécutée par balle pour rebellion, ce sont 86 personnes qui ont été tuées par Joseph Kramer dans la chambre à gaz aménagée en contrebas du Struthof. La chambre à gaz fut par la suite utilisée pour 15 expériences sur le gaz phosgène par le virologiste Otto Bickenbach sur des détenus de droit commun et des Tziganes. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1944, 108 résistants du mouvement Alliance sont exécutés d'une balle dans la nuque.
Après son évacuation par les SS, le camp devient un centre provisoire de détention pour prisonniers de guerre et collaborateurs. À partir de 1946, il se remplit de jeunes condamnés des cours de justice, tous âgés de moins de 21 ans. S'y entassent environ 2000 personnes, anciens de la Légion des volontaires français, de la Division Charlemagne, du Parti populaire français, du Rassemblement national populaire, du Parti franciste, auxiliaires de la Gestapo et fils de dignitaires du régime de Vichy et de la collaboration. Parmi eux, on peut trouver Pierre Sidos, futur créateur des mouvements d'extrême droite Jeune Nation, Occident et Œuvre française.
Renseignements :
Musée du Mémorial National de la Déportation du Struthof et Centre Européen du Résistant Déporté
67130 Natzwiller
Tél : 03 88 47 44 57
Source : Encyclopédie libre Wikipedia
Photo : Camp du Struthof
Textes et photos sous les termes de la licence de documentation libre GNU (GFDL).